Repensez à la dernière enquête que vous avez remplie ou fait remplir… Quelle que soit la rubrique dans laquelle vous l’avez placée, analyse des risques psychosociaux, mesure de la satisfaction, mesure du bien-être ou de la résilience… Savez-vous exactement ce qui a été mesuré et ce que les résultats vous révèlent réellement ?
Dans ce blog, nous vous aiderons à faire la part des choses et à vous assurer que vous pouvez réellement commencer à utiliser les résultats.
Satisfait ou heureux
Si vous prenez le modèle Tryangle pour le bien-être et le bonheur au travail, vous verrez déjà que la satisfaction au travail et le bonheur au travail ne sont pas la même chose. Au bas de la pyramide se trouvent les conditions de base pour être heureux au travail, telles que des conditions salariales équitables, des horaires de travail clairs et respectés, les outils nécessaires pour faire son travail correctement et en toute sécurité… Si ces conditions ne sont pas remplies, il est impossible d’être vraiment heureux au travail, car le bonheur au travail est le résultat d’une majorité d’expériences positives et d’émotions positives durables sur le lieu de travail. Essayez donc de rester positif si le wifi ne fonctionne pas la plupart du temps.
En outre, la satisfaction est plus susceptible d’être abordée de manière rationnelle, de sorte que nous arrivons rapidement à un score moyen – la courbe de Gauss, vous vous souvenez ? Le bonheur est quant à lui plus susceptible d’être évalué de manière émotionnelle (oui-non). Les questions et les résultats à ce sujet devraient donc déjà être abordés de manière critique dans le cadre de cette science afin d’en tirer les bonnes conclusions.
Longueur et fréquence
Un deuxième élément à prendre en considération est le nombre de questions et leur fréquence. D’un point de vue légal, il est préférable d’effectuer une analyse des risques psychosociaux tous les cinq ans – de nombreuses organisations mesurent la satisfaction, l’engagement et d’autres éléments chaque année. Avec une longue liste de questions, la lassitude apparaît souvent à mi-parcours, de sorte que les scores sont déjà plus moyens. Si les résultats d’une enquête ne donnent pas grand-chose, voire rien du tout, la volonté de remplir le questionnaire diminue de plus en plus à chaque nouvelle enquête.
Mesurer très régulièrement l’état actuel (comment vous sentez-vous maintenant ?) à l’aide d’un petit nombre de questions (3 à 5) peut vous permettre de repérer facilement les tendances, de détecter et de gérer les situations de crise et donc de réagir rapidement. Ainsi, avec une telle prise de pouls (comme l’explique également Unipartners dans son épisode (en néerlandais) de notre Try a Different Angle Podcast), vous parviendrez plus rapidement à mesurer le bonheur au travail. Optez pour une approche anonyme ou encore nominative en fonction de la sécurité psychologique présente dans l’organisation et des actions que vous souhaitez y donner suite.
Mon conseil
L’organisation de ces enquêtes demande beaucoup de temps et d’énergie, il est donc préférable de bien analyser au préalable ce que l’on veut savoir, d’étudier les différents aspects qui ont un impact sur la satisfaction professionnelle, le bien-être et le bonheur au travail et d’avoir un plan d’action prêt pour interpréter correctement les résultats et se mettre au travail !