Dans ce blog, nous aborderons la question que nous avons reçue d’un point de vue législatif, à savoir concernant le contrat de travail et le droit de déconnexion. Malgré le fait que de nombreuses entreprises gèrent déjà très bien cette question et la mettent en pratique avec des idées créatives, nous recevons souvent des questions pour plus d’inspiration et de conseils sur la meilleure façon d’aborder cette question.
Conseil n° 1 : montrer l’exemple
Le droit à la déconnexion signifie que les employés ne doivent pas être obligatoirement joignables en dehors de leurs heures de travail et indique clairement qu’il est également acceptable de ne pas penser au travail de temps en temps. En tant qu’organisation, nous pouvons donc jouer un rôle important dans ce domaine.
Une première étape importante consiste à encourager les cadres à montrer l’exemple. Pourquoi les gens envoient-ils des courriels en dehors des heures de travail ? Souvent parce qu’ils reçoivent eux-mêmes des courriels en dehors des heures de travail. En particulier, lorsqu’un responsable envoie un courriel en dehors des heures de travail, il y a de fortes chances que vos employés se sentent obligés d’y répondre, même si ce n’est pas le but recherché.
Parlez donc, au sein de l’organisation, à tous les cadres de l’importance de leur rôle de modèle. S’ils veulent que leurs employés soient capables de se déconnecter, ils doivent eux-mêmes développer une plus grande conscience de la communication liée au travail en dehors des heures de travail. Cela créera une culture dans laquelle la déconnexion sera respectée et valorisée.
Conseil n° 2 : sensibilisation et habitudes numériques saines
Le droit à la déconnexion implique également que les gens prennent conscience de l’importance du repos et de la déconnexion. Avec l’abondance d’informations que nous recevons par toutes sortes de canaux numériques, notre cerveau a simplement besoin de repos pour éviter la surchauffe ou le stress.
Faut-il pour autant éteindre massivement nos smartphones, nos applications Teams et autres outils numériques ? Bien sûr que non, ce sont des outils utiles à forte valeur ajoutée, mais dans certaines limites. Il est essentiel d’être plus conscient de l’utilisation des outils numériques et de mieux les doser : les mettre de côté, les éteindre ou les fermer de temps en temps.
Quel que soit votre rôle, chacun peut y contribuer au sein de l’organisation : faites des choix sains pour vous-même et inspirez et encouragez les autres. Veillez à ce que les téléphones soient mis de côté pendant les réunions, par exemple. Encouragez les autres à travailler attentivement et à comprendre que le multitâche ne fonctionne pas. Si nous veillons tous ensemble à donner à notre cerveau un peu plus de paix mentale et numérique, cela peut faire une grande différence pour le bien-être, la résilience et la productivité de tous les membres de l’équipe.
Conseil n° 3 : des conventions claires pour la communication numérique
Ouvrez la discussion sur le sujet et créez un cadre et des accords clairs au sein de l’équipe sur ce qui fonctionne et ne fonctionne pas pour tout le monde et sur les changements positifs qui peuvent être apportés au moment et à la manière dont la communication a lieu.
Par exemple, convenez que toute personne se rendant à une réunion ou à un moment de réflexion mettra son statut sur « indisponible ». Veillez à ce que ce statut soit respecté et à ce que les collègues ne viennent pas l’interrompre « pour une petite question ». Lorsque quelqu’un indique qu’il n’est pas disponible en dehors des heures de travail ou un jour particulier, vous pouvez utiliser la signature dans les courriels, afin que les collègues sachent que quelqu’un ne répondra pas immédiatement et que la personne en question ne sera pas dérangée en plus par téléphone ou Whatsapp.
Discutez et décidez quels canaux de communication seront utilisés à quelles fins. Les équipes pour les questions quotidiennes liées au travail, le courrier électronique pour les questions moins urgentes et WhatsApp éventuellement uniquement pour les communications informelles. Cela permet à chacun de savoir quel temps de réponse est attendu, ce qui réduit également la pression de répondre immédiatement.