En tant qu’employé, ce n’est pas vraiment réjouissant lorsque votre supérieur se concentre principalement sur les aspects négatifs, ne voit que les erreurs et ne célèbre jamais les réussites. Comment faire face à cette situation ? Griet Deca et Kim Hilgert vous donnent quelques conseils concrets pour renverser la situation de manière positive.
Conseil 1 : Ce que je pense est-il juste ?
Nos perceptions peuvent être influencées par nos attentes et nos propres interprétations. Votre patron met-il toujours l’accent sur les erreurs et les points à améliorer et place-t-il la barre toujours plus haut ? Ou est-il possible que votre patron fasse aussi des compliments, mais que vous ne les remarquiez pas parce que vous ne vous y attendez pas ou parce que vous êtes encore trop concentré sur la critique formulée il y a quelques instants ?
Vérifiez d’abord avec vous-même si vous n’avez pas négligé d’éventuels moments d’appréciation et si vous n’êtes pas tombé dans une vision étroite en raison de certaines circonstances. Après tout, les compliments ne doivent pas toujours être élaborés, même un simple « merci » peut être un petit geste d’appréciation et de gratitude.
Conseil n° 2 : en discussion avec votre supérieur hiérarchique
Si, après le premier conseil, vous en arrivez à la conclusion que vous n’entendez que des choses négatives, vous pouvez tout à fait en parler à votre supérieur hiérarchique du point de vue de la détresse que vous ressentez. Dites que vous aimez travailler ensemble, mais que vous trouvez regrettable que les compliments soient relativement rares ou que les réussites de l’équipe soient rarement mentionnées. Ensuite, cherchez ensemble des idées pour améliorer les choses.
Quelques conseils pratiques pour faciliter une telle conversation
– Se référer à la recherche scientifique: il existe de nombreux chiffres sur la valeur ajoutée de l’appréciation et d’un état d’esprit positif, tant pour le manager et l’équipe que pour l’organisation et ses clients. Tout le monde y gagne ! Et lorsque nous sommes stressés ou sous pression, nous avons tous tendance à l’oublier. Pour vous inspirer, consultez ce blog : le mot que vous cherchez est….
– Utilisez l’humour: pour abaisser le seuil de tolérance à l’égard d’un comportement, vous pouvez toujours le formuler de manière ludique. « OK, cher patron, j’ai noté beaucoup de choses qui pourraient être améliorées. Y a-t-il aussi des choses qui se sont bien passées ? » Accompagné d’un petit sourire et d’un clin d’œil, vous vous adressez ainsi de manière très douce, mais toujours claire, à la personne qui demande le comportement que vous pensez en fait avoir besoin de quelque chose d’autre après tout.
– Nommez le comportement souhaité : il est utile de nommer explicitement le comportement que vous souhaitez obtenir en plus grand nombre. Les besoins diffèrent d’une personne à l’autre et tout le monde ne peut pas lire dans les pensées. Alors, de quoi avez-vous besoin exactement pour pouvoir continuer à travailler ensemble en toute sérénité ?
Conseil n° 3 : trouver une autre voie
Êtes-vous – malheureusement – arrivé à la conclusion que votre patron est le genre de personne qui pense que l’entretien d’évaluation (semi-)annuel fera place à ce qui s’est bien passé ? Il n’accordera aucune attention au fait que vous avez indiqué que vous auriez besoin d’une dose de positivité plus souvent ? À un moment donné, il faut être capable de laisser tomber ce que l’on ne peut pas changer pour éviter d’être déçu encore et encore.
Après tout, il existe d’autres moyens de recevoir des confirmations ou des compliments si vous en ressentez le besoin. Vous pouvez aussi toujours convenir avec vos collègues de vous donner une tape dans le dos ou un high five, de vous encourager mutuellement et de nommer les petites et grandes réussites. Lorsque vous souhaitez recevoir plus de positivité de la part des autres, commencez à en donner vous-même. Ainsi, vous inciterez les autres à adopter le comportement que vous souhaitez voir se développer.