Tryangle, en tant que prestataire de services accompagnant les organisations et leurs collaborateurs avec des conseils et des formations sur le bien-être et le bonheur au travail, reçoit souvent la question : “Qu’est-ce que cela rapporte ?” Il n’est bien sûr pas simple de le quantifier précisément, car chaque organisation et chaque équipe possède ses propres défis, son contexte et ses opportunités.
Cependant, une chose est certaine : l’impact positif est indéniable. Nous l’observons chaque jour avec nos clients, et il est également confirmé de manière objective par de nombreuses études scientifiques menées ces dernières années. Dans cette perspective, le message est clair : investir dans le bien-être et le bonheur au travail (ainsi que dans tous les thèmes sous-jacents qui y contribuent) n’est pas un coût, mais un véritable investissement avec un retour sur investissement solide.
Dans cet article de blog, nous vous offrons un aperçu concret des avantages et du retour sur investissement de l’investissement dans le bien-être et le bonheur au travail. Vous y trouverez également les arguments nécessaires pour construire votre propre business case et convaincre votre employeur, vos collègues ou votre équipe de direction de son importance.
Les avantages du bien-être en entreprise en un coup d’œil :
– Le bien-être et le bonheur au travail comme solution aux défis actuels
– Happiness at work comme fondement de la résilience et véritable “amortisseur de chocs”
– Corporate well-being comme levier de valeur ajoutée et source d’effets positifs
– Les meilleures performances boursières et d’entreprise se trouvent parmi les “best places to work”
– Le ROI du bonheur au travail
– Une approche qualitative du bien-être en entreprise : best practices
– Passer à l’action pour le bien-être et le bonheur au travail : conseils et insights gratuits
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Avantage #1 : Résoudre et prévenir les problèmes sur le lieu de travail – et ainsi réaliser des économies
Une approche axée sur le bien-être et le bonheur au travail permet non seulement de résoudre de nombreux défis actuels sur le lieu de travail (effets curatifs), mais aussi de les prévenir totalement (effets préventifs).
Le lieu de travail est aujourd’hui confronté à de nombreux défis, régulièrement illustrés par des études et des chiffres. Les données spécifiques de votre propre département ou organisation, telles que le turnover, l’absentéisme ou les KPI des enquêtes de satisfaction, peuvent bien entendu offrir une vision plus précise des points de friction potentiels.
Une politique de bien-être en entreprise et de bonheur au travail aide à traiter ces problématiques et à réduire, voire éliminer, les effets négatifs qui y sont liés, qu’il s’agisse de coûts ou de pertes de productivité. Les recherches montrent que miser sur les composantes du bonheur au travail peut avoir les effets suivants :
- Une réduction du stress de 38 % (Robert Half)
- Une diminution des burn-outs de 125 % (HBR)
- Une baisse du turnover de 22 % (Effectory) et entre 18 % et 43 % (Gallup)
- Une réduction de l’absentéisme de 81 % (Gallup)
- 64 % d’accidents en moins (Gallup)
- 41 % de défauts en moins (Gallup)
- 28 % de vols en moins (Gallup)
En investissant dans une expérience employé positive, les organisations peuvent réaliser une économie totale de 12,6 % de leur chiffre d’affaires.
PwC a étudié The Benefits of Investing in People et a conclu que les entreprises peuvent générer des économies substantielles – pouvant atteindre 12,6 % de leur chiffre d’affaires – en investissant dans des leviers qui améliorent l’expérience employé. Ces investissements permettent notamment de réduire l’absentéisme et le turnover tout en augmentant la productivité.
Où exactement ces économies sont-elles réalisées et comment les quantifier ?
Il est évident que des employés qui ne se sentent pas bien dans leur peau rencontrent des difficultés en matière de collaboration, de concentration et de performance. Ces problèmes peuvent entraîner de l’absentéisme et du turnover, avec leurs coûts directs et indirects associés.
Selon une étude de Deloitte, 70 % des employés continuent de travailler malgré une diminution de leur bien-être (notamment mental), ce qui entraîne une perte de productivité due au présentéisme.
L’absentéisme a toujours un impact négatif, qu’il soit de courte ou de longue durée :
– L’absentéisme de courte durée engendre des coûts directs liés au maintien du salaire et accroît la pression sur les collègues restants.
– L’absentéisme de longue durée augmente le coût salarial par heure travaillée, car les remplaçants sont souvent plus chers. Parallèlement, l’employeur continue de supporter les coûts liés à l’employé absent, ainsi que des dépenses supplémentaires pour le recrutement, la formation et la perte d’efficacité du remplaçant.
Deloitte estime que 30 % de l’absentéisme total est lié au bien-être mental.
Toujours selon Deloitte, plus de la moitié des employés finissent par quitter leur entreprise en raison d’un bien-être mental insuffisant et d’un manque d’accompagnement adéquat. Ce turnover nuit aux performances globales en raison de la perte de savoir-faire et d’expérience, sans compter les indemnités de départ, les coûts élevés de recrutement et de formation, ainsi que l’impact sur l’équipe.
Quantifier précisément les coûts en lien avec la performance et le présentéisme reste complexe. En revanche, pour l’absentéisme, des chiffres existent. Le rapport sur l’absentéisme de SDWorx (juin 2024) révèle que le coût moyen des employés absents a augmenté de 30 % ces dernières années, atteignant 1.527,63 € par employé à temps plein et par an (et non par absent !). Cette estimation ne concerne que l’absentéisme de courte durée (moins d’un mois d’absence) et tient uniquement compte de la perte de productivité directe, c’est-à-dire du maintien du salaire de l’employé absent. Or, les effets indirects doivent également être pris en compte. Selon la littérature, les coûts directs de l’absentéisme devraient être multipliés par 2,5 pour refléter l’impact réel sur l’organisation. Cela conduit rapidement à des montants vertigineux.
Autrement dit, de nombreuses entreprises sous-estiment les économies et les avantages financiers d’un investissement dans le bien-être.
Avantage #2 : Le bien-être et le bonheur au travail comme “ultimate shock absorber”
Les résultats de FridayPulse au début de l’année 2021 ont révélé des conclusions très intéressantes, bien que peu surprenantes pour les adeptes du bonheur au travail. Les données hebdomadaires recueillies auprès des organisations investissant dans le bien-être et le bonheur au travail montrent que ces entreprises ont navigué avec beaucoup plus de résilience face aux défis inévitables engendrés par la pandémie.
Le graphique ci-dessous illustre le bien-être ressenti par les employés dans une population générale de travailleurs britanniques (benchmark : The Annual World Happiness Report), comparé aux employés des entreprises clientes de FridayPulse, qui placent le bonheur au travail au cœur de leur stratégie.
Bien sûr, un choc d’une ampleur mondiale est inévitable. Toutefois, les “happy organisations” ont récupéré quatre fois plus vite après la première vague et ont même réussi à éviter totalement l’impact négatif de la deuxième. Il n’est pas étonnant que des employés qui se sentent bien dans leur peau gèrent mieux les défis. Mais au niveau organisationnel, cette résilience collective et cet esprit d’équipe renforcé se traduisent par plus d’entraide, d’engagement, de pensée orientée solutions, d’innovation et de flexibilité pour traverser les périodes difficiles.
Avantage #3 : Travailler sur le bonheur au travail génère des effets positifs
Les études scientifiques et les business cases sont nombreux à démontrer la valeur ajoutée que le bien-être et le bonheur au travail peuvent apporter :
- Augmentation des ventes : +18% (Gallup) à +37% (Achor)
- Hausse de la productivité : +10% (HBR) +13% (Oxford), +31% (Achor) à +50% (iOpener)
- +28 % de travail orienté objectifs (Effectory)
- +180 % d’énergie rapportée par les employés (iOpener)
- +50% de motivation (iOpener)
- +86% de creativité (UC Berkeley)
- +300% d’innovation (HBR)
- +26 % d’amélioration des performances organisationnelles (Effectory)
- +23 % de bénéfices supplémentaires (Gallup)
- Les entreprises qui mettent en avant leur engagement en matière de bien-être attirent davantage de talent (MIT)
- Les employés heureux sont 8 fois plus enclins à rester dans l’entreprise (MckKinsey & Company) et la volonté de chercher un nouvel emploi diminue lorsque la satisfaction au travail augmente (Glassdoor & Indeed)
- +10 % de satisfaction et de fidélité client (Gallup)
Avantage #4 : Les meilleures performances boursières et économiques se trouvent parmi les “best places to work”
En 2017, la Harvard Business Review a souligné que les entreprises investissant dans une expérience employé durable génèrent une ROI boursière supérieure de +53 % par rapport à l’indice S&P 500. De son côté, Seekingalpha a analysé les performances des actions des 40 entreprises cotées en bourse ayant obtenu la mention Best Places to Work sur Glassdoor. Leur étude, menée à mi-2019, a révélé une conclusion sans appel : ces entreprises surpassent largement le marché.
78 % des entreprises du Top 40 obtiennent individuellement de meilleures performances que le S&P 500. En tant que portefeuille combiné, ces 40 entreprises ont généré un rendement de +183 % sur 5 ans, soit quatre fois plus que la croissance de +43 % du S&P 500.
Dans cet article du Financial Analysts Journal (octobre 2021), des chercheurs ont également publié des chiffres sur les rendements boursiers à long terme.
Ils ont observé un rendement anormalement élevé de +0,2 % par mois, ce qui se traduit par +13 % de rendement supplémentaire par rapport à la moyenne sur 5 ans, +27 % de rendement supplémentaire après 10 ans et +62 % de rendement supplémentaire après 20 ans.
Selon De Neve et Ward, l’impact ne se limite pas à la productivité et aux performances de l’entreprise. Leur recherche révèle une corrélation très forte entre la perception des employés vis-à-vis de leur environnement de travail et des indicateurs clés tels que la valorisation de l’entreprise, le retour sur actifs (Return on Assets) et la rentabilité (Wohasu, 2023).
En plus de cette forte corrélation, les chercheurs de l’Université d’Oxford ont également mis en évidence un effet prédictif significatif sur les performances boursières. Les 100 entreprises ayant les meilleurs scores en bien-être ont obtenu des résultats nettement supérieurs en bourse par rapport aux entreprises du S&P 500 traditionnel.
En mars 2024, GraydonCreditsafe en Securex ont constaté que les entreprises sans cas de burn-out génèrent 40 % de bénéfices supplémentaires. Les chiffres montrent que les organisations sans employés en arrêt de longue durée sont 1,4 fois plus productives que celles ayant les taux d’absentéisme les plus élevés. Cela confirme qu’il est financièrement avantageux pour les entreprises d’être attentives aux burn-outs et aux absences prolongées, même si la sécurité sociale prend en charge le salaire garanti.
Ce lien fonctionne dans les deux sens : les entreprises en bonne santé ont généralement des employés en meilleure santé, mais les entreprises avec des collaborateurs en meilleure santé sont aussi plus rentables. Bien qu’il soit tentant de tomber dans un débat du type l’œuf ou la poule, une conclusion essentielle s’impose : une faible rentabilité peut être un signal d’alerte d’un problème de burn-out. De même, les problèmes de santé des employés devraient également alerter les actionnaires sur la viabilité financière de l’entreprise.
Une étude mondiale menée par l’Université d’Australie-Méridionale, publiée en juillet 2024, démontre également que des environnements de travail sains pourraient économiser des milliards à l’économie mondiale grâce à un climat de sécurité psychosociale positif.
Les organisations psychologiquement non sécurisées enregistrent :
– 160 % d’absences en plus liées à des blessures ou maladies (177 jours contre 68 jours pour les entreprises disposant d’un climat psychosocial sûr)
– 104 % de coûts supplémentaires liés aux blessures et à l’absentéisme (67 260 $ contre 32 939 $ par employé).
– Un nombre significativement plus faible de journées de travail perdues et des coûts réduits par cas d’incapacité.
Cette étude met donc en évidence l’importance des relations de travail bienveillantes, de la valorisation des compétences, de l’autonomie professionnelle et de la réduction du stress, autant de composantes essentielles d’une politique durable de bien-être et de bonheur au travail.
En résumé :
Les investissements en bien-être en entreprise offrent un retour sur investissement solide
Le bien-être en entreprise est l’un des piliers majeurs et les plus populaires d’une stratégie globale de bonheur au travail. Pour les amateurs de chiffres, voici une donnée clé : chaque euro investi dans le bien-être des employés génère un retour de 3 à 5 euros (Goetzel & Ozminkowski, 2008; Rath & Harter, 2010). Et cela sans même tenir compte des autres leviers du bonheur au travail qui stimulent l’engagement et la motivation par d’autres biais.
L’étude de Deloitte arrive à une conclusion similaire avec un ROI encore plus élevé : investir dans la santé mentale au travail rapporte en moyenne 6 euros par euro investi (£5), prouvant ainsi que les programmes de bien-être ne se contentent pas de rendre les employés plus heureux et en meilleure santé, mais qu’ils génèrent également une rentabilité significative pour les organisations.
Pour conclure :
Une approche qualitative du bonheur au travail – études de cas et bonnes pratiques
Les chiffres présentés ci-dessus ne sont qu’un échantillon parmi les nombreuses études menées à travers le monde. Chaque recherche repose sur des secteurs spécifiques, des contextes nationaux ou des conditions de départ particulières, ce qui implique que le ROI exact pour une organisation donnée peut varier. Les effets peuvent être moins marqués ou, au contraire, encore plus prononcés selon les KPI choisis. De plus, adopter une approche stratégique et durable en combinant plusieurs initiatives de bonheur au travail crée un effet multiplicateur, décuplant les opportunités – en d’autres termes, “the sky is the limit“.
Si nous adoptons une perspective qualitative, l’image devient encore plus puissante. En regroupant un grand nombre d’études de cas, basées sur les performances et retours des clients (tant ceux de Tryangle que ceux des partenaires internationaux du réseau Woohoo Unlimited), en intégrant les enseignements issus de la littérature spécialisée et les bonnes pratiques éprouvées, une seule conclusion s’impose : les interventions en bien-être et bonheur au travail génèrent une myriade d’effets positifs.
Perspectives d’avenir
Il est désormais évident qu’investir dans le Corporate Well-Being et le Happiness at Work n’est pas seulement une démarche éthique (the right thing to do), mais aussi une stratégie intelligente d’un point de vue business. Les arguments et les preuves abondent pour démontrer l’impact positif sur les performances et la rentabilité des organisations.
Le World Happiness Report d’Indeed révèle que la majorité des CEO américains (87 %) reconnaissent que le bonheur au travail et le bien-être en entreprise constituent un véritable avantage concurrentiel. Pourtant, seuls 35 % d’entre eux passent réellement à l’action et y investissent.
En Belgique, le contraste est similaire : bien que de nombreuses entreprises mettent en place des initiatives en matière de bien-être, un décalage important persiste entre la perception des employeurs et celle des employés. Les employeurs évaluent leur propre politique de bien-être à 7,3/10. Pourtant, 6 employés sur 10 estiment que leur entreprise ne se soucie pas suffisamment de leur santé mentale (Acerta 2024).
Selon Edenred (nov 2024), 49 % des salariés belges estiment que leur entreprise agit suffisamment pour favoriser le bien-être au travail, tandis que 35 % jugent les efforts insuffisants. Selon Idewe (sep 2024), 7/10 employés considèrent que l’attention portée au bien-être mental fait partie des engagements d’un employeur, mais seulement 38 % estiment que ces engagements sont réellement tenus. Ces résultats montrent qu’il reste un long chemin à parcourir pour transformer la prise de conscience en actions concrètes et impactantes.
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