Dix signes qui traduisent votre malheur au travail

 

Comment savoir si l’on est malheureux au travail ? Comment faire la différence entre une mauvaise journée et le fait que ça ne va vraiment pas et qu’il est grand temps d’y remédier ? Bonne question ! Peut-être devez-vous modifier certaines choses dans votre travail ou modifier la composition de votre équipe ? Peut-être est-il temps de rechercher un autre emploi ? Le fait est que rester dans une cage dorée en faisant un travail qui ne rend pas heureux n’est pas une option durable. À terme, vous tomberez malade.

Dans nos séances de coaching, nos ateliers et nos formations, nous rencontrons souvent des gens qui ne s’épanouissent pas dans leur travail. Les soupirs qui s’échappent au cours d’une mauvaise journée n’en disent pas autant que les aspects qui révèlent clairement que l’on a fait le tour d’une fonction. Voici les signes qui ne trompent pas et qui révèlent qu’il ne s’agit pas simplement “d’une mauvaise journée ”.

1. Vous avez tendance à tout reporter

Vous faites de votre mieux, mais d’une manière ou d’une autre, vous n’arrivez pas à progresser dans vos tâches. Ou vous vous y mettez à la dernière minute, lorsque cela devient très urgent, et, du coup, vous livrez un travail à moitié terminé.

Nombreux sont ceux qui considèrent la procrastination, cette tendance à remettre au lendemain, comme un échec personnel. Mais il s’agit en fait d’un important signal d’alerte qui révèle votre insatisfaction au travail. Lorsque tout va bien, personne n’a de mal à relever les défis les plus audacieux. Mais, lorsqu’une tâche relativement simple semble insurmontable, il faut souvent chercher la raison ailleurs.

2. Le dimanche, vous ruminez déjà sur le fait que le lendemain, c’est lundi.

Vous dormez rarement bien le dimanche soir. Vous vous inquiétez déjà de ce qui va se passer le lendemain lorsque vous arriverez au travail. Vous avez un travail stressant, et, le lundi matin, vous devez littéralement enfiler votre armure pour pouvoir tout encaisser.

Lorsque l’on n’est pas heureux au travail, ce sentiment déteint généralement sur les temps libres ainsi que sur d’autres aspects de la vie. C’est l’une des pires choses qui puissent arriver. Quand on a passé une mauvaise journée au travail, il est souvent difficile de rentrer chez soi et de passer une belle soirée. Mais si vous avez passé une mauvaise semaine, il vous sera difficile aussi de passer un beau weekend de détente, loin de tout souci.

3. Vous en voulez toujours plus, que ce soit au niveau du salaire ou du titre associé à la fonction

Vous n’aimez pas spécialement votre travail, mais vous attachez énormément d’importance au beau salaire et aux avantages complémentaires y afférents. Le fait de savoir que quelqu’un qui occupe une fonction similaire à la vôtre reçoit un salaire plus important ou que cette personne se voit offrir une promotion vous énerve royalement et vous ronge de l’intérieur.

Lorsque nous ne sommes pas satisfaits de notre travail, différents aspects entrent en jeu, et nous devenons beaucoup plus susceptibles. L’explication est simple : lorsque le travail ne donne pas la motivation recherchée ni l’impression d’atteindre un certain objectif, nous recherchons une compensation. C’est ainsi que le salaire, les avantages extralégaux et les perspectives de promotion deviennent des éléments clés. Mais nous n’argumenterons pas ici sur le fait de savoir si un salaire conséquent pour un travail super ennuyeux et stressant ne procurant aucun bonheur ni satisfaction est une bonne stratégie à long terme…

4. Vous n’avez plus envie d’aider vos collègues

Vos collègues ont un problème, mais vous n’avez pas vraiment envie de les aider. Pourquoi d’ailleurs le feriez-vous ?

Que diriez-vous de nous pencher sur les résultats d’une étude psychologique très intéressante ? Au début de cette étude, les participants ont été mis de bonne ou de mauvaise humeur. Ensuite, ils ont été invités à se rendre dans un autre local pour poursuivre l’expérience. Mais, la véritable expérience s’est déroulée dans le couloir. Les participants y ont rencontré un homme qui portait une grosse boite et qui avait clairement du mal à ouvrir une porte. La question clé était de savoir si les participants allaient aider cet homme ? L’expérience a révélé clairement que les personnes de mauvaise humeur étaient nettement moins enclines à l’aider. Tout le monde peut avoir un mauvais jour à un moment ou à un autre. Mais si vous êtes de mauvaise humeur à longueur de journée, il faut que vous preniez le temps d’analyser votre situation.

5. La journée semble interminable

La première chose que vous fassiez le matin, c’est de compter combien d’heures il vous reste à passer au travail avant de pouvoir rentrer chez vous.

Les gens qui sont bien dans leur peau disent souvent que le temps passe vite. Si vous avez l’impression que le temps passe lentement, il faut vous demander si votre travail vous intéresse vraiment et s’il vous motive suffisamment. En outre, le fait de décompter le nombre d’heures qu’il vous reste à faire avant de pouvoir en-fin rentrer chez vous vous donnera l’impression — quelle ironie ! — que la journée est encore plus longue.

6. Vous n’avez pas d’amis au travail

Des amis au travail ? Ce sont tous des idiots !

Gallup est arrivé à une conclusion intéressante lors d’un sondage sur l’engagement au travail : le fait d’avoir au moins un(e) ami(e) proche au travail est l’un des indices clés de la sensation de bonheur au travail. Les personnes partageant les mêmes idées et ayant la même motivation d’atteindre un but commun ressentent toujours une certaine connexion et éprouvent un sentiment d’appartenance. À défaut d’avoir un quelconque lien avec un collègue, il faut peut-être vous demander si cet environnement de travail vous convient vraiment…

7. Plus rien ne vous intéresse. Vous vous en moquez éperdument.

Quoi qu’il arrive au travail, qu’un évènement positif ou négatif concerne vos tâches, vos clients, vos collègues, les performances de votre équipe… peu importe. Rien ne vous touche plus.

Quand on est malheureux au travail, la seule chose qui compte encore, c’est soi-même. L’engagement et l’implication dans ce qui se passe au travail ont disparu comme neige au soleil.

8. La moindre chose vous énerve

Vous vous énervez de manière démesurée et disproportionnée pour la moindre chose. Quelqu’un qui prend un peu trop de place dans un parking, quelqu’un qui prend la dernière tasse de café et n’en refait pas, quelqu’un qui parle un peu trop haut au téléphone dans le bureau à côté du vôtre… Tout vous énerve au plus haut point !

Quand on n’est pas bien dans sa peau, on est moins résistant, moins résilient et moins enclin à relativiser les moindres petites choses qui vont ‘mal’. Vous êtes à peine concerné, mais vous réagissez au quart de tour. La moindre petite chose vous énerve. C’est un important signal d’alerte du malaise, qui est d’ailleurs souvent beaucoup plus vite détecté par l’entourage que par la personne même.

9. Vous êtes soupçonneux quant à la motivation des autres

Dès que quelqu’un fait quelque chose, vous pensez : “Mais que fait-il ?”. Qu’elle soit bonne ou mauvaise, petite ou grande, chacune des décisions et des actions de vos collègues s’inscrivent dans un contexte négatif.

Différentes études ont prouvé que nous sommes plus soupçonneux quand nous ne sommes pas heureux. Au lieu de voir la vie en rose, nous la voyons en gris et nous voyons derrière chaque action des motivations négatives.

10. Vous avez des symptômes physiques.

Vous souffrez d’insomnie, vous avez souvent mal à la tête, vous n’avez plus d’énergie, vos muscles sont constamment contractés…

Des études ont montré que les gens qui ne sentaient pas bien dans leur peau au travail avaient clairement plus de problèmes et de douleurs physiques liés au stress. Ces symptômes physiques sont autant de signaux d’alerte d’un trop grand stress ou d’une trop grande pression.

Fondé sur un article de notre partenaire international dans Happiness@work — Woohoo Inc.

Œuvrer au bonheur au travail est une façon agréable d’avoir une entreprise qui compte de nombreux travailleurs productifs et engagés. Savoir ce qui ne va pas est tout aussi important que savoir ce qui va. Pouvoir détecter les symptômes de l’absence de bonheur chez les travailleurs malheureux permet évidemment d’essayer d’y remédier. Sur la base du partage des responsabilités entre le travailleur et l’employeur, l’entreprise peut faire beaucoup de choses pour influencer la satisfaction des travailleurs et les résultats atteints par l’entreprise. Lorsque les travailleurs œuvrent à leur propre bonheur au travail et disent ce qui leur manque pour le booster, l’entreprise peut y répondre en définissant une solide stratégie de bien-être et de bonheur au travail ainsi qu’en créant le contexte idéal.

Si vous avez besoin d’aide, Tryangle est là pour vous aider ! Contactez-nous sans hésiter !

 

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