Bonne nouvelle : de plus en plus d’entreprises s’attèlent à la définition d’une politique de bien-être. L’on pourrait croire qu’il n’y a plus lieu de définir le bien-être, mais rien n’est moins vrai. Se rendant chaque jour sur le terrain, dans des entreprises belges et étrangères, notre Chief Happiness Griet Deca a dressé la liste des erreurs commises régulièrement par celles-ci. Les intentions sont souvent bonnes, mais hélas une mauvaise approche débouche souvent sur l’inverse de l’effet escompté.
Erreur #5 : oublier d’inclure l’infrastructure dans la réflexion sur l’approche bien-être à adopter
Si vous voulez réussir votre politique de bien-être, vous devez avant tout jeter un œil critique sur votre infrastructure ainsi que sur les bâtiments et l’environnement dans lesquels évoluent vos collaborateurs. Le bien-être commence par un matériel de travail ergonomique. Ensuite, il est étroitement lié à l’aération des espaces de travail et à leur éclairage naturel. Il faut pouvoir aérer les locaux et éviter à vos collaborateurs de passer toute leur journée sous un éclairage artificiel. Vous contribuerez également au bien-être de vos travailleurs en prévoyant une bonne isolation acoustique et en les protégeant contre les espaces de travail assourdissants et les systèmes bruyants de climatisation.
Il faut ensuite aller voir plus loin, même si tous les éléments fondamentaux du bien-être sont présents au niveau de l’infrastructure. Vous souhaitez encourager vos collaborateurs à venir au travail à vélo ? Parfait ! Mais y a-t-il des douches à disposition ? Vous souhaitez encourager vos collaborateurs à bouger plus ? Super ! Ne placeriez-vous dès lors pas la cafetière ou l’imprimante un peu plus loin ? L’infrastructure peut contribuer largement à l’instauration d’une bonne politique de bien-être, mais l’environnement de travail contrecarre souvent toutes les bonnes intentions en matière de politique de bien-être, ce qui est bien dommage !
Erreur #4 : limiter votre politique de bien-être à une corbeille de fruits gratuite
« Une politique de bien-être ? Évidemment que nous en avons une ! Nos collaborateurs reçoivent tous les lundis une corbeille de fruits gratuite. » Même si les professionnels des RH s’en réjouissent, cela ne suffit pas à définir une stratégie de bien-être. Et lorsque l’on sait que la plupart des corbeilles de fruits se trouvent à côté des distributeurs de friandises et autres encas sucrés, l’on comprend vite qu’il y a encore du pain sur la planche. Proposer des encas sains au bureau est un bon début, mais il ne faut pas s’y limiter et croire que cela suffit amplement.
Erreur #3 : limiter votre politique de bien-être à un abonnement à une salle de sport
Le bien-être au travail ? Aaaahhh, pour cela, il suffit de bouger. Et bouger, cela signifie faire du sport. D’où la décision du CEO de créer une magnifique salle de fitness que personne n’utilise ou d’offrir à tous les collaborateurs un abonnement à une salle de sport. Et si vos collaborateurs ne sont pas vraiment des fanas de sports ? De nombreux managers et chefs d’entreprise estimeront qu’il est grand temps qu’ils le deviennent ! Et c’est là que le bât blesse : vous leur imposez une nouvelle contrainte.
Le bien-être va au-delà de l’activité sportive. Il s’agit notamment d’adopter une alimentation saine, de respirer consciemment et d’avoir des contacts sociaux revigorants. Le sport peut faire partie d’une approche étayée du bien-être, mais il n’en est qu’un des éléments et n’en est pas le constituant principal. En faisant disparaitre « la contrainte », les collaborateurs pourront se laisser inspirer. Les gens apprennent effectivement plus rapidement en imitant leurs comparses. Donc quoi de plus inspirant que de voir un collègue faire du sport ou de montrer que vous êtes en train par exemple de boire un smoothie vert !
Erreur #2 : prévoir mille et une activités (de préférence pendant l’heure de table ou après les heures de bureau) pour booster la politique de bien-être
Le manque de motivation des travailleurs est l’une des raisons principales pour lesquelles les entreprises contactent Tryangle. Les CEO, responsables RH et chefs d’équipe sont désespérés, car ils mettent tout en œuvre pour faire bouger leurs travailleurs, mais en vain. Les séances de Zumba hebdomadaires n’attirent plus personne, et les séances de Yoga qui au début étaient très populaires sont désertées au fil des semaines. De même, les entrainements de course à pied se limitent à un ou deux participants acharnés. Du coup, tout le monde s’empresse de tirer de mauvaises conclusions : autant ne plus rien organiser puisque, chez nous, personne ne veut d’intervention bien-être…
En examinant d’un peu plus près les activités proposées et le moment où celles-ci sont organisées, on se rend vite compte que rien n’est perdu. Rien d’étonnant à ce que vos collaborateurs ne soient pas très enthousiastes à l’idée de faire du cross fit training pendant l’heure de table, car ils n’ont en effet alors pas le temps de manger leurs tartines. Et apprendre pendant l’heure de midi revient souvent à s’installer à nouveau devant un écran, ce que bon nombre de travailleurs rechignent à faire. Organiser une intervention bien-être après les heures de bureau n’est pas non plus une très bonne idée : non seulement, vos collaborateurs sont fatigués, mais en plus ils n’attendent qu’une seule chose rentrer chez eux et passer du bon temps en famille (ce qui est aussi fondamental pour se sentir bien dans sa peau !). Par ailleurs, de nombreuses entreprises ont tendance à exagérer et à proposer mille et une activités hebdomadaires, à raison d’une ou plusieurs par jour. N’oublions tout de même pas que vos collaborateurs veulent avant tout faire du bon travail et qu’il leur faudra faire des choix pour répartir au mieux leur temps.
Erreur #1 : limiter votre politique de bien-être à une feuille de papier
Contrairement à l’erreur précédente, la politique de bien-être qui se limite à une check-list est le pire qu’une entreprise puisse faire. Sur papier, à peu près toutes les entreprises belges respectent la loi sur le bien-être, mais en réalité, cette politique se traduit bien trop souvent par l’une des erreurs susmentionnées.
Une bonne stratégie de bien-être consiste en un plan clairement défini proposant différentes activités et prévoyant une certaine marge de suggestion. C’est un plan qui se distingue par sa durabilité tout en aidant et en inspirant les collaborateurs à prendre soin d’eux-mêmes, tant sur le plan mental que physique. Sa mise en œuvre doit couvrir tous les moteurs du bien-être (sommeil, alimentation saine, activité physique, respiration, détente et contacts) sans imposer quoi que ce soit. And last but not least : il concerne tous les travailleurs, quels que soient leur fonction, leur statut et leur rang, car il doit promouvoir le bien-être individuel et permettre de jeter des ponts pour davantage de cohésion sociale et de bonheur au travail. Pour être plus forts ensemble et œuvrer ainsi au bien-être au travail !
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