Il est prouvé depuis longtemps que vivre en pleine conscience diminue le stress. Mais comment s’y prendre ? Et pratiquer la pleine conscience au travail n’est-ce pas un pari impossible ? Dans le contexte professionnel où l’accessibilité et la communication rapide jouent un rôle de plus en plus grand, il est essentiel de prendre conscience de ce que nous disons et de ce que nous écrivons et de la manière dont nous le faisons. Sans oublier le stress qui peut vous envahir à tout moment. Dans ce blog, vous apprendrez comment la pleine conscience peut vous aider à vivre professionnellement plus sainement.
Le stress est lié à l’anticipation de l’avenir et au ressassement du passé
Tout l’art de la pleine conscience réside dans la capacité à focaliser son attention sur l’instant présent, ici et maintenant, sur l’endroit où se trouve le corps physiquement. La question est donc de savoir quel est le problème ici et maintenant ? Laissez-vous inspirer pour répondre à cette question par une photo (mentale) de l’espace dans lequel vous vous trouvez à ce moment-là et vous verrez que vous y rencontrerez rarement un facteur de stress.
Ce ne sera, par contre, pas le cas si vous anticipez l’avenir et ressassez le passé : l’avenir et le passé sont remplis de sources potentielles de stress. Laissez vagabonder votre esprit, et votre pilote automatique vous dirigera spontanément vers un souvenir ou un futur imaginaire riche en scénarios catastrophiques stressants. Concentrez-vous sur l’instant présent, ici et maintenant, pour vous détendre !
Essayez surtout de concentrer votre attention sur le moment présent au travail au lieu de stresser pour une présentation que vous devez donner le lendemain ou de vous morfondre à propos d’une mauvaise réunion de la veille. Vous perdrez beaucoup moins d’énergie si vous vous concentrez uniquement sur la tâche qui vous occupe à ce moment-là. Certes, notre rythme de vie effréné et l’évolution perpétuelle des technologies ne nous aident pas à focaliser notre attention sur l’instant présent et représentent autant de tentations et de distractions.
Déconnectez-vous !
Vu que les technologies nous compliquent la vie en ne nous permettant pas de focaliser notre attention sur le moment et l’endroit présents, la pleine conscience plaide en faveur d’une déconnexion régulière et suffisante. Et c’est à prendre à la lettre, même au travail ! Rien de plus revigorant que d’alterner vos tâches à l’écran avec des activités bien loin de tout écran.
Une seule petite minute d’inattention pour vous détacher de votre écran et regarder par la fenêtre peut faire des merveilles ! Mais osez aller plus loin en éteignant régulièrement complètement votre tablette, votre GSM et votre ordinateur. Éloignez-les suffisamment de vous, car tout appareil de communication électronique laissé à portée de main alimente ce besoin névrotique de le saisir et de s’en servir.
Ralentissez le rythme !
Nous vous déconseillons de commencer par faire lire ce dernier conseil de notre article sur la pleine conscience au travail par votre supérieur ; il se pourrait effectivement qu’il ne l’apprécie pas à première lecture… jusqu’à ce qu’il comprenne, grâce à vous, tous les bienfaits de ce ralentissement. Alors, ce sera l’euphorie, car ce conseil s’avère très précieux !
Lorsque l’on regarde aujourd’hui ce qui provoque le plus de stress, la conclusion s’impose rapidement : c’est l’impression de devoir constamment se dépêcher de peur d’être à la traîne des évènements. C’est ce qui fait que nous allons au-delà de nos limites, que nous optons pour le multitâche (alors qu’en fait notre cerveau n’est pas fait pour cela) et que (finalement) nous tombons malade. En réalisant que nous ne pouvons pas faire plus que ce que nous pouvons et que cela suffit amplement, nous faisons un pas en avant pour ralentir effectivement le rythme !
Vous avez envie de savoir comment mettre en pratique tous ces conseils ? Plongez dans le monde de la pleine conscience au travail grâce à l’un de nos ateliers.
Vous pouvez également assister ou suivre l’une de nos conférences sur la pleine conscience.